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Mon parcours

  Je suis né dans une famille de chasseurs et mon père était boucher ; alors, des couteaux : j’en ai vus et utilisés depuis mon plus jeune âge.

Mon premier " vrai à moi ", fut un droit de chasse avec manche et étui en cuir. Il a été suivi par différents pliants, mono-lame ou multi-pièces, ou autres opinels. Je porte une cicatrice au pouce gauche, comme la marque d’un rite initiatique … de maladresse !
Plus tard, au cours de mes missions professionnelles en Afrique, Moyen Orient et Sud-est Asiatique, j’ai pu découvrir la diversité des productions locales  et comprendre la place majeure occupée par les forgerons couteliers dans de nombreuses civilisations.
 


Ce fut aussi l’occasion d’enrichir ma collection personnelle.

C’est encore l’époque de mes premières réalisations.

Fort de ma formation technique et puisque je n’ai pas que deux mains gauches, je me suis lancé dans l’aventure.
Quel plaisir de contempler MA première lame de skinner découpée à la disqueuse dans une tube redressé, puis formée à la  lime !

Quelle déconvenue de découvrir que tous les inox ne se trempent pas !


Il me fallait donc apprendre comment on fait un couteau.


D’abord en dévorant toute la littérature relative, puis en participant à des stages chez des professionnels:

« Chérie, j’ai une idée de cadeau pour mon anniv ! . . .  »

C’est chez Wolf Borger que m’est revenu à l’esprit l’adage selon lequel : un bon ouvrier utilise de bons outils.
Ceux qui connaissent les équipements et machines remplissant son atelier comprendront. Et ses conseils furent édifiants.


Premiers pas vers une meilleure qualité ...

Comment comprendre ce qu’est et comment réagit un acier sans l’avoir travaillé à chaud ?

C’est chez un forgeron alsacien, Gabriel Goerger, que j’ai utilisé un martinet pour la première fois, martelé ma première trousse de damas et forgé mes premières lames à lentilles.


Un jour, après une carrière professionnelle bien remplie dans l’équipement électrique, s’est présentée l’occasion d’une reconversion professionnelle.

L’analyse de mes compétences exploitables et un raisonnement simple : on ne fait bien que ce qu’on aime bien faire, m’ont orienté vers mon nouveau métier                 =  la Coutellerie artisanale.

Le choix de procédés traditionnels, essentiellement manuels et la nécessité d’une formation adaptée au projet se sont imposés.

Il n’est pas simple de sélectionner un formateur dans ce domaine, tant les offres de stages sont diverses et proposées par des Artisans aux compétences souvent reconnues et plébiscitées.

C’est à Thiers que j’ai passé cinq semaines intenses.

        


 

 

 

 

 


Chez Henri Viallon, qui a eu la patience de me détailler les différentes phases de la fabrication des couteaux droits et pliants.

Du dessin initial à l’affilage final, en passant par les gabarits, la sélection des matériaux et la bonne utilisation des outils et machines adaptés pour réaliser la bonne émouture, le bon montage et de belles finitions.

Le choix de Thiers fut aussi lié à son histoire passée et présente coutelière.

La visite du Musée de la Coutellerie est un vrai régal !

Et il est possible de trouver tout l’équipement et le matériel indispensable à ce beau métier dans un rayon de 15 kms autour de la vieille ville.

Surtout quand on a pour guide un Thiernois de souche connaissant toutes les bonnes adresses !